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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 22:43
proposition de jeu par Kildar pour Ecriture Ludique:
Construire un texte à partir de cette liste de 25 mots:
assassin-crime-viol-défoncer-lacérer-immoler-dévastation-poignard-napalm-hémoglobine-
tripes-éventration-égorger-piétiner-scalp-génocide-massacre-baisers-caresse-tendresse-
caliner-étreinte-enlacer-jouir-symbiose.


Les cinéastes sont devenus fous! Ils ne savent plus faire de films sans violence ou sans sexe!
Quand j'étais enfant, mes parents refusaient que je regarde les films de cow-boys et d'indiens
, car c'était à l'époque, déjà très brutal: des coups de feu à tout va, des flèches qui se plantaient dans le bois des charriots, des "sauvages" brandissant des scalps et hurlant leurs cris de guerre! Et au feu de l'action, un bras assassin, tenant un poignard et égorgeant le cou de quelqu'un... Mais la scène passait si vite, qu'on ne voyait pas grand-chose, et surtout pas d'hémoglobine. Mes parents avaient bien trop peur que je fasse des cauchemards!
Je me souviens aussi d'un feuilleton qui passait tous les jours vers 19 h. Je n'ai jamais eu le droit de le voir, parce que les héros s'embrassaient sur la bouche... (je le sais, parce que mes copines me racontaient ce qu'elles avaient vu la veille). Je devais avoir 13 ans!
Maintenant, plus question de simples baisers, ce n'est pas assez intéressant. La tendresse c'est dépassé... Maintenant, on ne se caline plus, non, on se fait des caresses, sans vergogne, on expose son corps nu, sans pudeur, on s'enlace dans des étreintes explosives, et on jouit dans une symbiose parfaite...
Et encore, ça c'est le bon côté des choses, car il y a pire: De nos jours, on a le droit d'assister à de vrais crimes sexuels, où les pauvres victimes, avant de subir le viol, se font défoncer le crâne, ou lacérer le dos à coup de cutter... Quand elles ne se font pas entièrement immoler par le feu, ou encore quand elles ne subissent pas une éventration... Et là, c'est carrément leurs tripes que l'on ose nous montrer!
Et les films de guerre n'ont rien à envier aux autres: Là, on assiste au massacre de villages entiers, à l'aide de bombes au napalm, ou encore à la dévastation d'un pays, à la destruction complète d'une race, où la liberté se fait piétiner, au nom d'un génocide organisé!
Et bien, il faut que ça cesse, car toute cette violence, étalée légalement sous les yeux de nos enfants, en guise de distraction, engendre la violence!
Les prisons regorgent de jeunes qui, influencés par ces images destructrices, ne savent plus peser le pour et le contre... Ils ne savent plus ce qui est bien et ce qui est mal! Ils n'ont plus de repères, car les parents ont depuis longtemps baissé les bras!
Oui, il faut que ça cesse... Il faut arrêter de faire croire aux plus jeunes que la violence, ce n'est pas grave, que la mort c'est pour du faux, que les coups ça ne fait pas mal, et que les méchants s'en sortent toujours...
Ils faut leur réaprendre à respecter la vie! A l'école, il faut leur redonner des leçons de morale, il faut leur apprendre à mépriser la violence et à vivre dans la tolérance... Il faut leur donner le goût d'apprendre, de s'instruire... Il faut leur inculquer le sens des responsabilités, l'obéissance à la hiérarchie, la valeur des choses et de l'argent...
Et ce n'est certainement pas avec ces films horribles, que l'on peut y arriver!

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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 21:35
proposition de jeu de La Petite Fabrique d'Ecriture; choisir un mot, et raconter une histoire.
J'ai choisi  le son passe en l'écrivant dedifférentes manières...
Je sais, c'est un peu tiré par les cheveux, mais on est là pour s'amuser.... Non?

Si tu cours après le passé,
alors passe ton chemin,
je ne peux rien faire pour toi,
que t'offrir la belle passiflore
que j'ai cueillie pour passer le temps.

Si tu recherches l'aventure,
voici l'adresse du passeur:
Il habite impasse des passe-pierres.
Il te montrera les passereaux
qui se balancent sur les passe-roses.

Si tu donnes le mot de passe,
il fera un tour de passe-passe
et te montrera les rapaces
tournoyant dans les grands espaces.

Si tu empruntes le passage,
là où demeure le pastoureau.
il te faudra un passe-montagne
pour éviter les courants d'air
qui te feraient trépasser.

Si tu sors de ta carapace,
tu oublieras la mauvaise passe
que tu connais en ce moment,
et bientôt, tu seras en passe
de connaître la passion pastorale!

Si par hasard, la soif te prend,
je partagerai la pastèque
pour étancher ta soif qui passera.

Si tu veux traverser les gorges,
tu n'as pas besoin de passeport.
Le passeur t'emmènera voir
le pasteur qui te montrera
son goût passéiste pour les meubles,
ainsi que son vieux passe-lacet
dont il se sert quand il chausse
ses bottines d'escalade.
Mais, pour discuter avec lui,
tu devras garder l'équilibre
en t'engageant sur la passerelle,
car elle appartient au passé,
et ressemble à une passoire!

Si tu n'aimes pas l'aventure,
je te donnerai un passe-partout,
et tu joueras au passe-muraille
en entrant dans la maison de passe,
et là, tu regarderas, passif,
par l'ouverture du passe-plat,
caché derrière le vieux rideau
bordé d'un large passepoil:

tu y verras le café qui passe,
et aussi la bouteille de pastis
qui colore l'eau d'un jaune passé,
ainsi que le pastel accroché au mur.
Et puis, muni d'un passe-droit,
tu auras la chance passagère
d'entendre le gentil cuistot,
faire un pastiche très réussi
de son acteur préféré.
C'est sa passion et son passe-temps,
qu'il conjugue au passé simple,
comme au passé composé.


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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 22:37
proposition de jeu de FAUX RÊVEUR dans ECRITURE LUDIQUE:
Ecriture sur image.solitude.jpg
Il fait frisquet ce soir, et la nuit tombe vite!
C'est l'hiver qui s'installe.
L'humidité me glace et me fait frissonner!
Demain je penserai à prendre un cache-nez!
Les enfants sont rentrés, le jardin va fermer.
A mon tour de rentrer et de me mettre au chaud.
Je me sens tellement seul dans cette maison vide...
Plus rien ne m'y retient depuis que tu es loin,
ma tendre, ma bien aimée.
Nos enfants ont grandi, et puis ils sont partis...
Je crois bien qu'ils m'oublient, leur vie est loin d'ici...
Je suis bien sur ce banc, j'oublie ma solitude...
Des enfants se balancent, poussés par leur maman.
Je les entends crier, je les écoute chanter,
je les vois s'amuser.
Ils sont ma joie de vivre, et m'aident à continuer.
Au fond de ma mémoire, il me reste toujours
les souvenirs charmants de notre vie d'avant,
avant ta maladie, avant ton agonie...
Quand nous étions heureux, amoureux insouciants,
des projets pleins la tête.
Maintenant, c'est fini, je n'ai plus de projet.
Et je me laisse aller dans la monotonie
de ces longues journées.
C'est pourquoi, chaque jour, pour oublier l'ennuie,
je traverse ce parc où je me sens si bien,
je m'assoie sur ce banc, et là je me souviens...
Je me souviens de nous, je me souviens de toi,
je repense à la vie que nous avions à deux,
à nos petites joies, à notre grand bonheur,
à nos disputes parfois.
Mais c'est si loin tout ça, et je n'attends plus rien.
Je n'attends que la fin de mon propre voyage.
Quand je pourrai enfin te revoir mon amour,
dans un monde meilleur où l'hiver est absent,
où l'espace et le temps se confondent aisément,
où tout semble parfait, ni regrets, ni remords,
où tout ressemblerait à ce parc en été,
avec ses chants d'oiseaux, avec ses jeux d'enfants.
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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 19:32
Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un chanteur que j'adore: YVES DUTEIL.
Vous connaissez surement de lui cette chanson: "PRENDRE UN ENFANT".
Quelle belle chanson, ses paroles sont tellement justes. Je pense que ce chanteur a une belle âme. Il ressent chaque mot qu'il prononce, j'en suis convaincue. J'aimerais beaucoup être de ses amies, pour pouvoir profiter de sa gentillesse, m'en imprégner, comme une éponge...  Il s'exprime avec tant de grâce, qu'il ne peut être que généreux et honnête.


Je vais maintenant recopier les paroles d'une autre de ses chansons que j'aime beaucoup. J'ai l'impression qu'il raconte une partie de ma propre enfance. C'est bien simple, je n'ai encore jamais réussi à la chanter entièrement. Car quand j'essaie, j'ai la gorge qui se serre, et ma voix finit en trémolos...  Je sais,c'est ridicule, mais je suis trop sensible, je n'y peux rien, je suis faite comme ça.

 Voici le titre de la chanson:   
                                     LA TENDRE IMAGE DU BONHEUR.

Roland rentrait de son collège
et dormait tard ces matins là,
je regardais tomber la neige
en finissant mon chocolat.
Je voyais Lise à la fenêtre
en contre jour, et dans un coin
papa relisait une lettre
en tenant maman par la main.

Alors j'ai pris pour moi tout seul
la tendre image dans mon coeur,
et d'aujourd'hui jusqu'au linceul
ce sera celle du bonheur.

J'attendais l'heure de mon solfège
en regardant depuis l'entrée,
les pas de Lise dans la neige
qui dessinaient comme un sentier.
Roland, pour terminer son rêve,
faisait semblant d'être endormi,
lorsque maman, pour qu'il se lève,
allait l'embrasser dans son lit.

Alors j'ai pris pour moi tout seul
la tendre image dans mon coeur,
et d'aujourd'hui jusqu'au linceul
ce sera celle du bonheur.

Le temps d'écrire quelques pages,
il s'est passé quelques années
sur le décor et les visages,
et puis, maman s'en est allée.
Lise vient dîner certains soirs,
et Roland passe à l'occasion,
papa m'appelle ou vient me voir
s'il est trop seul à la maison.

Et j'ai gardé pour moi tout seul
la tendre image du bonheur,
et d'aujourd'hui jusqu'au linceul
elle me déchirera le coeur.
       

duteil.jpg

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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 02:35
  J'ai écrit ce deuxième texte pour papier libre, car le premier était hors sujet.
Texte inspiré du dernier tableau  de VAN GOGH.



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Le temps des moissons.

L'été est la saison préférée
de tous les fermiers des alentours,
car c'est là qu'ils vont enfin pouvoir
récolter le fruit de leur labeur.
Les champs sont blonds à perte de vue,
il est temps d'aller les moissonner.
Quand le soleil est à son zénith,
que les brumes du matin s'estompent,
on les voit venir d'un même élan,
pour enfin couper les blés dorés.
Et mus par un vent de frénésie,
comme entrainés dans une ronde folle,
ils s'affairent tout au long du jour,
arpentant tous les champs, moissonnant
sans relâche les épis de blé.
Qu'importe la faim ou la fatigue,
car il faudra jusqu'au soir venu
récolter cette manne du ciel,
bien avant la première rosée,
jusqu'au bout des dernières chaleurs.
Mais quand se profile à l'horizon
cette masse nuageuse et noire,
cela ne présage rien de bon.
Car si la pluie venait maintenant,
le travail accompli jusque là
serait anéanti d'un seul coup!
L'orage qui s'annonce, inquiète
les paysans qui pressent le pas,
et qui essayent de moissonner
avant le déluge attendu.
Cette vision macabre d'oiseaux
planant et tournoyant sans arrêt
au dessus des champs des paysans,
semblait n'être qu'un mauvais présage.
Ces corbeaux "porte-malheur" rôdaient,
comme pour mieux jouir du malheur
des humains qui les ont fait souffrir
sans vergogne dans un passé proche,
en les crucifiant sur les portails,
soit-disant pour conjurer le sors!
Et s'ils se délectent de charognes,
ils aiment aussi les grains de blé
que les gens perdent en moissonnant!
Mais si la pluie gâche ce plaisir,
alors, ils se contentent de peu:
Ils observent ces hommes qui courent,
tout en jouissant de ce beau spectacle!
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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 00:26


TITREAMITIESINCERE.gif

Que veux-tu mon ami?
Pourquoi ne dis-tu rien?
As-tu besoin de moi
sans oser me le dire?
N'aie pas peur, confie-toi!
Je suis là, près de toi!
Ne crains rien et dis moi
si tu ne vas pas bien!

De toi, je ne veux rien!
De toi, je n'attend rien,
à part ton amitié!
Je veux juste savoir
si mon ami va bien.
Je veux juste qu'il sache
qu'il peut compter sur moi.
Je veux just' m'assurer
que tout va bien pour TOI.
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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 00:10
proposition de jeu de la petite fabrique d'écriture: Choisir un mot, (aimé ou détesté), et partir à l'aventure, en le faisant rebondir le plus souvent possible!
J'ai choisi le mot CHOCOLAT.

ambi-tablette-chocolat.jpg
Chocolat blanc, douceur sucrée,
quelques carrés pour requinquer.
Chocolat noir, surprise intense
du cacao au goût plus dense.
Chocolat au lait, quelle saveur,
c'est pour le plaisir du fondant.
Amandes, noisettes, pécan,
tu changes selon ton humeur.
A tartiner, pour le goûter,
le chocolat se fait crémeux.
Dans du lait, pour réconforter,
le chocolat c'est délicieux.
En plaque ou en jolies bouchées,
pour le bonheur de les offrir
dans une boîte décorée,
le chocolat nous fait plaisir.
Au riz soufflé, plus croustillant,
et plus craquant dessous les dents,
que de la joie ce chocolat!
Mais attention aux crises de foie!
L'abus n'est pas très conseillé,
même s'il fond sous le palais!

images-copie-1.jpg        
                                                  Chocolat-07S.jpg
               
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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 21:51
proposition de jeu par Juliette dans PAPIER LIBRE:
Laissez parler votre imagination créatrice sur ce tableau de Van Gogh.

 
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Qu'y a-t-il au bout du chemin?
Retrouverai-je la raison?
Je crois que je deviens fou
à vouloir arriver au bout!

Et tous ces méandres me lassent!
De ces tournants... encore combien
avant de retrouver la trace
du pourquoi de ma déraison?

Ces champs de blé, tout mordorés,
emplis d'ornières trop profondes,
paraissent vouloir m'entraîner
vers les dédales de ma tombe...

Les nues de ce ciel tourmenté
se prêt't au jeu de ma folie.
Mon esprit ainsi torturé,
de cette vision, s'abrutit.

Au loin, tout au bout du chemin,
de grands corbeaux, noirs et sinistres,
qui tournoient dans ce ciel d'embruns,
attendent, tels des croque-morts,
ma fin qui semble inéluctable.

Cette vision, triste et morbide,
happe mon esprit qui se tord
de souffrances insurmontables.
Mon âme, inquiète et trop fragile,
craint ces charognards de malheur!

Tout me submerge et me rend triste.
Tout m'entraîne vers mon suicide.
Et ces turpitudes qui rongent
mon esprit esclave et malade,
se déchaînent sur moi comme un songe,

où l'enfer serait volupté
plus douce que ma vie fébrile,
où la mort me soulagerait
comme un onguent, une pommade,
pour enfin oublier mes peurs.

VAN_GOGH_optimisee.JPG

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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 23:29
14040981.jpg

Le veilleur de nuit
trompe l'ennuie
en comptant les souris
qu'il avale sans bruit.

La tête sur pivot
et les yeux dans le dos,
il fait le gros dos,
le regard à mi-clos.

Maître de ces bois,
le hibou aux abois
se lance sur sa proie
aussitôt qu'il la voit.

Mulots et souriceaux,
ces gentils animaux,
craignent du bel oiseau
ses serres dans leur dos!
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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 20:29
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  Le rouleau de papier
que je tenais sérré dans mes doigts
m'a échappé!
Et le voilà qui se déroule
et qui prend de la vitesse,
profitant de son poids
pour dévaler les escaliers...
en colimaçon!
Et il tourne en rond
profitant du mur droit
pour rebondir à tout va.
Et j'attrape le stress,
et je deviens maboule
en voulant le rattraper.

Maudit rouleau de papier
qui m'a échappé des mains!
Tu finiras bien
par t'arrêter!
Je finirai bien
par te happer
de cette ronde infernale
où tu t'étales
sans fin.
Combien de mètres encore
vas-tu avaler?
Tu mérites la médaille d'or,
maudit rouleau de papier
que je tenais si bien sérré!
                                                         
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Présentation

  • : Le blog de Babeth la rêveuse
  • : proses et poésies, dessins, peintures, photos LAISSEZ-MOI RÊVER! PASSION
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  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant  à  la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant à la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...