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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 22:22
Il y a quelques temps, j'ai reçu sur mon blog la gentille visite de LOLO, qui a elle-même un blog du nom de "la poésie de Laurélyne"... Cette dernière m'a invitée à participer à son concours du mois de mars, qui consiste à écrire un CALLIGRAMME... Je ne me suis pas démontée, et voici ce que j'ai pondu....

Mais tout d'abord, voici la définition de ce mot:
CALLIGRAMME: poème dont la typographie forme un dessin.
Pour ma part, j'ai choisi d'écrire un poème sur le chat, puisque je les adore, et que j'aime les dessiner.
Je vais en premier lieu, écrire mon poème à l'horizontal, pour être certaine que vous puissiez le lire, car un calligramme n'est pas toujours facile à déchiffrer...

Le calligramme sur le chat.

Mon minou est gracieux
jusqu'au bout de la queue.
Son beau regard perçant
au pouvoir envoûtant,
s'éclaire dans la nuit
de mille éclats brillants.
Ses pattes de velours
le rendent silencieux,
et c'est sans aucun bruit
qu'il attrape les rampants.
Il lave avec amour
son pelage soyeux.
Son poil roux est zébré.
Il est souple et léger.
Et s'il remue la queue
c'est qu'il est orgueilleux.


im031.jpg

bon, d'accord, le dessin est trop petit, maisvous pourrez, si vous le désirez, allez le regarder en grand, chez LOLO, dont le lien est inscrit sur le côté droit de mon blog, avec tous les autres liens que j'aime...
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 18:50

die01.jpg
Je me souviens de cette petite gare dans la petite ville de campagne, non loin de mon village.
Je devais avoir treize ans,c'était l'été, et je partais en vacances pour la première fois avec ma mère et ma soeur.
Son extérieur avait été fraîchement repeint en bleu, et j'avais l'impression que le ciel de cette belle matinée se reflétait sur ses murs...
Devant son entrée, un beau parterre de fleurs, au dessus de sa lourde porte vitrée, une grande horlorge, et sur ses deux pignons, le nom de la ville, inscrit en grand, pour être facilement lu par les voyageurs des trains...
De l'autre côté du bâtiment, il n'y avait que deux voies férées, l'une qui emmenait les gens vers le nord (de la France), jusqu'au terminus, à la gare de Lille (dans le département du Nord), et l'autre qui se dirigeait vers le sud, celle que nous allions prendre pendant une longue journée chaude et éprouvante.
Moi qui n'avais jamais voyagé, j'étais excitée comme une puce, et l'attente me sembla interminable...
Le train devait nous emmener à Toulouse. Là-bas, nous attendaient mes grands-parents, des oncles, des tantes, des cousins et des cousines de tous âges... En fait, ils étaient tous des étrangers pour moi et ma soeur, ce qui rendait l'aventure encore plus excitante...
Oh, elle n'était pas grande cette gare de campagne... Pour les voyageurs, il n'y avait qu'une grande salle unique. A droite, une vitre montant jusqu'au plafond, derrière laquelle se trouvait le chef de gare et tous les employers. Le carrelage du sol dessinait des rosaces. Il y avait des bancs en bois, dont les dossiers étaient trop droits et faisaient qu'on était mal assis... Des plantes vertes en plastique tâchaient d'égayer les vieux murs de la pièce... Pas d'escalator, pas de marchand de journaux, une seule et unique pièce, haute de plafond, éclairée par la lumière du jour venant des vitres placée de chaque côté, avec une énorme balance pour peser les gros colis, et des panneaux publicitaires sur les avantages de la SNCF, que j'ai pris le temps de lire pour tromper l'ennuie de l'attente...
Tout compte fait, rien d'excitant dans cette petite gare qui ne sentait pas très bon... Une gare que j'allais fréquenter plus assidûment quelques années plus tard, pour pouvoir poursuivre mes études et devenir pensionnaire à Lambersart...
Mais ce jour là, pas question d'études ni de pensionnat, et cette petite gare, qui ne payait pas de mine, me semblait être le début d'une belle aventure estivale.
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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 22:45
Nouvelle consigne de Juliette pour Papier Libre:
Décrire deux personnages, l'un féminin, l'autre masculin, en essayant de se servir de ces vingt questions comme fil conducteur:
1-Quels sont ses objets fétiches?
2-Que fait-il quand il n'a rien à faire?
3-Qu'y-a-t'il dans ses poches?
4-Quel est le cauchemar ou le rêve qu'il fait régulièrement?
5-Comment mange-t-il?
6-A-t-il le sourire facile?
7-Comment ses amis le surnomment-ils?
8-De quoi a-t'il peur?
9-Aime-t'il les animaux?
10-Que boit-il quand il fait chaud?
11-Où s'assied-il volontier?
12-Quelle langue étrangère parle-t'il?
13-Avec quoi écrit-il?
14-A-t-il des cicatrices?
15-Quel est l'évènement qui a bouleversé sa vie?
16-S'endort-il facilement?
17-A quoi ses clés sont-elles attachées?
18-Qui sont ses voisins?
19-Aime-t'il la chaleur?
20-Comment est-il quand il est amoureux?


                       ISABELLE.                                                                                           

Isabelle a 22 ans, et ses amis l'appellent "Isa la belle", car ses longs cheuveux auburn et bouclés, qu'elle maintient avec deux barrettes, lui donnent l'air d'une star des années cinquante. Elle a le teint pâle, et sa peau délicate ne supporte pas le soleil d'été... En fait, elle ne bronze pas, (sauf peut-être sur ses épaules, qui réagissent sans doute à la réverbération du soleil dans les gouttelettes d'eau quand elle va nager à la piscine municipale. Et quand c'est l'été, et qu'elle n'a rien d'autre à faire, elle y va presque tous les jours à la piscine...), elle attrape plutôt des coups de soleil, quand elle reste exposée trop longtemps aux brûlants rayons de l'astre roi. Seule réaction positive à cette lumière estivale, des tâches de rousseur qui apparaissent sur ses joues et sur son nez, et qui lui donnent un air enfantin.
Malgré ce désagrément, Isabelle adore la chaleur. Mais ce qu'elle préfère, c'est se mettre à l'ombre des arbres du parc, s'asseoir dans l'herbe, avec une petite bouteille d'eau pour se rafraîchir, et observer les chats qui se prélassent au bord du bassin. Car les chats sont les animaux qu'elle préfère, à tel point qu'elle les collectionne, et qu'elle en a fait son animal fétiche. Elle en a de toutes sortes, en peluche, en faïence, en bois sculpté, en bijoux. Elle en a même un en porte-clés, sur lequel elle a accroché les clés de chez elle. (Enfin, de chez ses parents, car elle habite encore chez eux, le temps de finir ses études d'infirmière, qu'elle a toujours rêvées de faire.) Elle s'amuse aussi à les dessiner, car elle trouve qu'ils sont très gracieux, et avec tous ces chats dans le parc, elle n'a que l'embarras du choix... D'ailleurs, dans son sac, elle a toujours un petit carnet et un crayon de bois, avec une gomme à son extrémité, pour pouvoir à chaque instant croquer ces charmants animaux. Elle aime aussi dessiner à l'occasion, les animaux de la ferme voisine, dont les propriétaires, qui la connaissent depuis qu'elle est toute petite, la laissent venir quand elle le désire.
Aucune cicatrice apparente ne vient ternir sa jolie peau d'albâtre... La seule cicatrice qu'elle cache peut-être, est celle de son coeur, qui n'est pas encore guéri du fol amour qu'elle a connu l'été dernier, et qui bouleversa sa vie d'adolescente... Maintenant que c'est fini, elle a encore du mal à en parler. Et même si elle a le sourire facile, elle se renferme dès qu'on lui parle de cette aventure. Tout ce qu'on sait de lui, c'est qu'il est anglais, qu'il était en vacances avec ses parents en France, et que s'ils avaient sympathisé au début, c'est qu'elle maîtrisait assez bien la langue de Shakespeare... La pauvre Isabelle, qui a vraiment été éprise de ce jeune homme, est une romantique dans l'âme, comme la plus part des jeunes filles de son âge, et sa plus grande peur, est de retomber un jour amoureuse...
Alors, pour oublier son chagrin, elle s'est réfugiée dans le dessin, et dans la poésie... Elle adore écrire avec son stylo à encre turquoise, dont la plume glisse toute seule sur le papier. Et quand arrive le soir, après avoir grignoté un repas succinct, elle s'endort à poing fermé, et rêve, comme elle le fait souvent, qu'elle s'envole par dessus les toits. Serait-ce le signe d'un besoin d'évasion?...


                                            SEBASTIEN.

Sébastien, âgé de 23 ans, a déjà cinq années de métier derrière lui... Il est menuisier, il a toujours aimé travailler le bois... Quand il était encore à l'école, ses professeurs voulaient qu'il continue ses études. L'un disait: "tu peux devenir ébéniste si tu veux", un autre: "tu es très bon en dessin industriel"... Mais, Sébastien n'en démordit pas, et à 18 ans,avec son BEP de menuisier en poche, il se fit engager dans une petite entreprise artisanale... Non, ce n'est pas un "intello", il ne connait pas de langue étrangère, (si ce n'est le patois de son village, qu'il emploie couramment quand il est en famille), mais, il a l'esprit vif, il apprend très vite les astuces du métier. Désormais, il peut même en remontrer aux anciens, il est vraiment très doué, et lit un plan d'architecte comme pas un... Dans sa poche de pantalon, il a toujours un mètre dépliant, et un gros crayon de menuisier.
Sébastien est un grand jeune homme aux larges épaules, aux cheveux blonds cendrés, et aux yeux bleus très clairs. Tous ses copains l'appellent "Seb". Depuis peu, il a acheté une voiture, et tous les dimanches, il part en virée avec ses potes. Il adore s'asseoir au volant, c'est son seul plaisir. Il aime piloter, et dès qu'il le peut, il roule même très vite...
Pour lui, pas question de bronzettes à la plage, ça ne l'intéresse pas. D'ailleurs, il ne se met jamais en maillot de bain. Il déteste le soleil et les fortes chaleurs. Surtout qu'il a une vilaine cicatrice qui s'étale sur son épaule droite, et qui ne supporte pas le soleil direct. Cela date de quand il avait 6 ans, c'est un mauvais souvenir, et d'ailleurs, ça lui arrive de rêver encore de cet accident, et à chaque fois c'est pareil, il se réveille en sursaut et en sueur... L'explication en est simple: Alors que sa mère venait de faire bouillir une casserole de lait, et qu'elle la tenait par le manche pour la poser sur la table, Sébastien, inconscient du danger, s'est précipité dans ses jupons, lui faisant lâcher prise, et le lait bouillant se renversa sur son visage et sur son épaule... Je vous laisse imaginer l'atroce douleur qu'il a pu ressentir... Et au bout de 17 ans, il ne sait pas pourquoi, il en fait encore des cauchemars... Mais heureusement, ils se font de plus en plus rares. Et ce n'est pas cela qui l'empêche de s'endormir tous les soirs comme une masse, surtout après les longues journées de labeur.
On peut dire que cet épisode mouvementé a bouleversé sa jeune vie, et depuis il a toujours sur lui la médaille de Sainte Rita que sa mère lui donna peu de temps après cet accident...  Il la serre dans sa main comme un fétiche, comme pour conjurer le sort, dès que son cauchemar le reprend.
Quand il est avec ses copains, c'est toujours la bonne humeur. Il raconte souvent des blagues, qui viennent tout droit de son esprit enjoué, et comme il sait garder son sérieux, ses amis se font toujours avoir. Quant aux filles, elles sont toutes amoureuses de lui. Pourtant, il ne cherche pas à les draguer. Au contraire, il les considèrent toutes comme des bonnes copines, au même titre que les garçons. Jusqu'à maintenant, il n'est jamais tombé amoureux, et il n'est pas pressé... Il n'a pas de temps pour les filles. Il a d'autres soucis en tête pour le moment. En effet, tous les soirs, après son boulot, il rend visite à ses voisins, un couple de retraités. Et il passe presque toutes ses soirées  à arranger leur jardin, à réparer une porte qui coince, ou à tapisser les murs... Bref, il trouve toujours quelque chose à faire. Il faut dire qu'il les considère un peu comme ses grands-parents qu'il n'a jamais connus. Surtout qu'ils l'ont vu grandir et s'épanouir. Et comme ils ont perdu leur fils dans un accident, ils ont reporté leur affection sur cette tête blonde qui évoluait dans le jardin d'à côté...
Sébastien s'entend tellement bien avec eux, qu'ils lui ont confié leur clé de maison, en cas où... Alors, pour ne pas la perdre, il l'a accrochée avec les siennes sur son porte-clés de voiture... L'autre jour, il est allé faire des courses pour eux, et pour ne rien oublier, il prit son crayon de menuisier, et nota tout sur un morceau de papier. Le grand- père se mit à rire et lui dit: "et bien, tu vas y arriver avec ce gros bout de bois en guise de crayon".
Quand il était petit, ces braves gens lui donnèrent un chien qui le suivait partout. (Il adore les chiens, et dit souvent qu'il ne leur manque que la parole...) Mais un jour son ami à quatre pattes se fit écraser devant ses yeux, et depuis, il n'a plus jamais voulu en avoir, de peur de le perdre à nouveau, ou de le voir souffrir.
Aujourd'hui, il a fait très chaud, et cette longue journée au boulot lui a donné faim et soif. Il sait qu'en rentrant, il va pouvoir se désaltérer avec un grand verre de coca cola, que sa mère lui aura préparé juste avant qu'il rentre... Il adore ça, surtout quand il sent les petites bulles éclater au fond de sa gorge. Et puis il mangera une énorme entrecôte avec de délicieuses frites dorées et croustillantes, comme sa mère sait si bien les faire... Il avalera ce plat goulûment, en embrassant sa mère pour la remercier, puis, allumera une cigarette en regardant un peu la télé, avant d'aller se coucher, et de tomber dans les bras de Morphée...

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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 22:58
Enceinte.jpg
Ma jeune voisine et amie est enceinte!!
Si vous aviez vu son visage radieux!
Quand elle s'est approchée de moi, et qu'elle m'a dit dans le creux de l'oreille: "J'attends un bébé".
Quand j'ai entendu cette phrase magique, je n'ai rien pu lui dire, tellement je l'ai sentie heureuse...
Je l'ai juste serrée dans mes bras, et je l'ai embrassée sur la joue.
Je crois que quels que soient les mots que j'aurais pu dire à ce moment là, ils auraient semblés banals et sans saveur, et sans doute, répétés par des dizaines d'autres personnes, avant et après moi...
Je suis fière qu'elle m'ait choisie comme confidente pour cet évènement si important pour elle. Elle a l'âge de mes enfants, elle aurait pu être ma fille...
"depuis que nous en voulions un, ça y est, il est là, dans mon ventre!"
J'imagine aisément sa joie, et le bonheur de sa maman...
J'imagine qu'elle a senti son ventre tressaillir quand elle a su pour sa fille...
Je me mets à sa place, quel baume au coeur!!
Bientôt, la jeune femme sentira son bébé bouger en elle...
Quelle sensation merveilleuse, vous souvenez-vous mesdames?
Elle va voir son corps se transformer au fil des jours...
Elle va sentir ce petit être prendre place...
Une place de plus en plus importante, dans son ventre,mais aussi dans son coeur.
J'espère que tout se passera bien pour elle, et que cet enfant tant attendu, apportera de la joie à ce couple, qui démarre dans ce monde impitoyable.
Que leur vie de famille soit douce et heureuse!
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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 21:39
chemins7.jpgSur les méandres de la vie,
j'en ai vus des démons jolis
qui voulaient me voir dans leur lit...
Sur tous ces chemins escarpés,
il m'aurait été si aisé
de faire une entorse à mes voeux...
Mais notre amour est si parfait,
et notre couple si harmonieux,
que jamais je n'ai eu l'envie
de goûter l'herbe d'à côté,
que jamais je n'eus le besoin
de respirer l'air des jardins
où ont poussé les fleurs sauvages,
où les paons ouvrent leur plumage.

natparc2.jpgDans les durs tourments de la vie,
alors que rien ne semble acquis,
je n'ai pas peur de trébucher,
car mon amour me tient la main.
A ses côtés je me sens bien.
Tous ces démons de tentation,
qui font preuve d'imagination,
perdent leur temps à essayer
de m'emmener dans leur folie.

undefinedQuand je m'allonge dans ses draps,
qu'il me caresse de baisers,
mon corps frissonne tout entier.
Mon coeur ne vibre que pour lui,
et je succombe dans ses bras.


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25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 23:41
chaton_zoom.jpg
Joli chaton, plein de douceur,
offres un ronron, dans la moiteur
   de mon giron, de tout ton coeur.
Mets ton menton dans mon cache-coeur.
Piques à tâtons, gentil farceur,
mes beaux jupons hauts en couleur.

Gentil minou au regard d'or,
ton souffle est doux comme un trésor.
Chauffes mon cou, puis tends ton corps,
et fais miaou comme un accord.
Sur mes genoux, quand tu t'endors,
ton pelage roux ondule encore.

Petit minet, même endormi,
rest'aux aguets et tends l'ouïe,
dresses le nez au moindre bruit,
tendre minet, tu es "mimi",
quand je ravaude mon vieux pull gris,
toi tu minaudes, mon Mistigri.

Tu tires le fil de la pelotte,
tu es habile, tu joues, tu sautes.
Toi, tu t'amuses, tu fais la fête,
et tu inventes des pirouettes.
Moi je ris à tes galipettes.
Tu es ma joie, petite bête!

2300-8597-Chaton-et-pelote-de-laine-Affiches.jpg


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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 21:30
300px-A_small_cup_of_coffee-2.jpg
La pause-café, au boulot, c'est sacré!
Moments de détente privilégiés.
C'est vrai qu'ils sont appréciés ces arrêts,
l'un à dix heures, l'autre à seize heures passées.
Dix minutes sympa durant lesquelles
on oublie les corvées... sempiternelles...
On partage quelques blagues salaces
pour oublier ce train de vie qui lasse.
On dit "ouf!" On crie "enfin!" On s'assoie,
on ne pense plus aux chefs qui aboient,
et on sirote ce breuvage amer,
que l'on a versé dans un très grand verre,
dans lequel on fait fondre du sucre blanc,
que l'on tourne à la cuiller lentement.
Mais ces dix minutes passent trop vite!
Il faut reprendre le boulot très vite.
On n'a pas le temps de tirer au flanc.
Le travail attend, ce n'est pas marrant!
Mais, après l'effort, qui sera intense,
vient le réconfort, et c'est notre chance!
Vive la pause-café dans la bonne entente,
la pause c'est sacré, vive la détente!
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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 01:03

                                                                                
                                                                           Hévéa, l'exotique, tu souffres en silence,
images-copie-2.jpg                             Entamé dans ta chair, de cicatrices béantes,
                             Versant dans le pot, ton latex blanc et visqueux.
                             Et ta sève s'écoule, lentement, sans un bruit,
                              Apportant aux hommes, leur affreux caoutchouc.


  Hévéa, mon ami, que n'as-tu possédé  
  En ton coeur, un liquide différent du tien!
  Vidé de ta vie, sans vergogne, par les hommes,

   Emprisonné, jour après jour, dans ta forêt,
  Arbre vigoureux, à l'amère destinée, tu survis!
     
                                                                                

                                                                                                recolte_hevea.jpegundefined
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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 01:38
Je dédie ce poème à NANOU,  qui désirait, il y a quelques temps, fêter dignement ses quarante ans...  J'ai choisi d'écrire pour cette occasion, un ACROSTICHE.


Quand tu vois ta jeunesse s'éloigner,
Une larme amère coule sur ta joue.
A peine éveillée aux sens de la vie,
Rien ne retient ce temps qui t'affaiblit.
Accepte l'usure des ans sur ta peau.
N'espère pas de pitié des jours qui roulent.
Tout se déchaîne inexorablement,
Et tu n'empècheras pas cette fuite.

Avant d'arriver au bout du chemin,
Nulle autre que toi saura l'embellir.
Sache apprécier le cadeau de la vie!

nve00019.jpg


Si vous désirez visiter le blog de Nanou, je l'ai mise dans mes liens.
Il vous suffit de cliquer sur son nom, et vous irez directement chez elle.



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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 14:59
Nouvelle consigne d'AZACAMOPOL pour  LA PETITE FABRIQUE D'ECRITURE:
Ecrire un nouvel article, en commencant par ce vers de QUENEAU:
                                       "TU PRENDS LA PREMIERE A DROITE",
Laisser aller son imagination, et utiliser le plus souvent possible le "TU", suivi d'un verbe.


"BOIRE OU CONDUIRE".

Tu prends la première à droite,
après l'église du village.
Tu sais que cett' rue est étroite,
alors, serre bien ton virage!

La dernière fois que t'as conduit,
tu t'es retrouvé sans l'permis!
Sois plus prudent cette fois-ci,
ou bien alors, prends un taxi!

Dans cette rue, compte deux feux,
et de nouveau, tu tournes à droite.
Cette voie est en sens unique,
oui, elle est longue, pas de panique!

Je sais que tu as les mains moites,
comme elle est large, ça ira mieux.
Tu tournes à gauche sur la place,
et gare-toi, tu as la place.

Le cimetière est à côté,
tu ne pourras pas te tromper!
Puis longe à pied le mur d'enceinte,
et surtout n'oublie pas l'absinthe!

On va pouvoir fêter ensemble,
nos retrouvailles, sous le vieux tremble
qui trône au milieu du jardin.
Et cette fois tu s'ras malin.

Au lieu de reprendre le volant,
avec des "degrés" dans ton sang,
tu resteras à la maison,
ça sera mieux que la prison!
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Présentation

  • : Le blog de Babeth la rêveuse
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  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant  à  la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant à la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...