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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 19:37

haut-du-sapin.JPG

                     Noël blanc.

 

Oh ! quand j'entends chanter Noël
J'aime revoir mes joies d'enfant
Le sapin scintillant, la neige d'argent
Noël mon beau rêve blanc

Oh ! quand j'entends sonner au ciel
L'heure où le bon vieillard descend
Je revois tes yeux clairs, Maman
Et je songe à d'autres Noëls blancs

La nuit est pleine de chants joyeux
Le bois craque dans le feu
La table est déjà garnie
Tout est prêt pour mes amis
Et j'attends l'heure où ils vont venir
En écoutant tous mes souvenirs

   

 

bas-du-sapin.JPG   

Oh ! quand j'entends chanter Noël
J'aime revoir mes joies d'enfant
Le sapin scintillant, la neige d'argent
Noël mon beau rêve blanc

Oh ! quand j'entends sonner au ciel
L'heure où le bon vieillard descend
Je revois tes yeux clairs, Maman
Et je songe à d'autres Noëls blancs
Je revois tes yeux clairs, Maman
Et je songe à d'autres Noëls blancs.                   Tino Rossi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tino Rossi est le plus célèbre des interprètes de cette chanson de Noël, mais il y en a eu beaucoup d'autres depuis...

J'ai pris cette photo de mon sapin, cette après-midi, et elle m'a inspirée cette chanson de Noël....

A bientôt les amis.

Babeth la rêveuse.

 

                                                                                               

 


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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 19:35
Et maintenant, je vais vous raconter notre mésaventure du retour...
Le lundi 27 juillet, nous quittons Isabelle, la mort dans l'âme... Mais il est l'heure de partir, Georges nous emmène de bonne heure à l'aéroport... Nous rencontrons beaucoup de voitures en chemin, et remercions le ciel d'être partis aussi tôt... Il est vrai que je n'avais pas envie de rater notre avion, pour ne pas vivre la même expérience qu'au départ... Ne craignez rien, nos billets et ma carte d'identité sont bien dans mon sac à main. Tout est en ordre donc. Nous devions partir à 20h10 comme prévu.
Arrivés devant l'aéroport, nous embrassons Georges, prenons nos bagages vite fait, et le laissons repartir, car il était assez mal garé et nous ne voulions pas qu'il ait des ennuies avec les agents contractuels. Un dernier signe de la main et nous entrons dans le hall de l'aéroport. Nous partons directement faire enregistrer nos bagages pour en être débarrassés. Puis, comme nous avion presque 2 heures d'avance, nous avons entrepris une visite (de courtoisie) dans chaque magasin qui se trouve à l'intérieur de l'aérogare: librairies, commerces de produits régionaux, galerie d'art, bars et restauration... Ensuite, nous prenons le chemin des portes d'embarquement, et nous nous installons devant la porte n°20... Encore une heure à attendre. Bernard et moi passons le temps en discutant et en observant les voyageurs qui vont et viennent dans le hall... Je m'amuse même à dessiner au stylo un avion que je vois à l'arrêt, à travers la vitre...


Le temps passe, et nous nous attendons à chaque instant, entendre dans les hauts-parleurs l'appel aux passagers pour notre vol, mais rien... Nous commençons à trouver le temps long... A 19h50, nous nous renseignons auprès d'hôtesses qui venaient de faire partir des voyageurs par la porte 21, voisine de la notre: "Excusez-moi, l'avion pour Lille a pris beaucoup de retard?"
D'un ton sec, l'une d'entr'elles me répond: "Cet avion a rencontré un vol d'oiseaux dans son réacteur, au départ de Lille... Vous allez partir avec 40 minutes de retard!"
Nous les remercions, puis nous réinstallons devant la porte 20, et nous prenons notre mal en patience...
Il est 20h30, je commence à m'ennuyer sérieusement et je décide de refaire un tour dans une petite librairie qui se trouvait à une trentaine de mètres de là... Arrivée devant l'entrée, voilà que j'entends cette annonce: "Monsieur et madame Lejeune sont attendus d'urgence, porte 2 pour un départ imminent en direction de Lille"... Je fais vite demi-tour, rejoins Bernard, et nous nous mettons à courir vers la porte 2. Dieu merci, nous avions eu le temps de repérer les différentes portes, ensuite, nous n'avions plus qu'à suivre le parcourt fléché...
En fait, ils n'attendaient plus que nous. Avouez que c'est un comble, ça faisait plus de 2 heures que nous attendions le départ!...Bref, on nous pousse presque dans un bus qui se met en route aussitôt, pour rejoindre le "petit" avion qui doit nous emmener à Lesquin... Je compte douze hublots sur sa longueur, puis trois places par rangée, ce qui nous fait 36 places passagers... Vous imaginez la taille de l'avion!
Ceci dit, à chaque problème, on peut trouver un avantage. Ce doit être mon côté optimiste qui me fait réagir ainsi: L'avion étant plus petit, il est forcément aussi plus léger, et donc, plus rapide. Nous avons gagné entre 15 et 20 minutes de vol, ce qui nous a permis de rattraper un peu du retard accumulé.
Cédric nous attendait patiemment, il fut heureux, lui aussi, de nous voir arriver plus tôt que prévu, malgré le retard annoncé sur les écrans.
En attendant, je retiens ces deux hôtesses "mal lunées", qui n'ont pas eu la présence d'esprit de nous prévenir du changement de porte! Je sais, vous allez dire que nous aurions dû vérifier les écrans de télévision qui se trouvent à chaque porte d'embarquement, et c'est ce que nous avons fait, mais les horaires n'avaient pas changé, et aucun appel dans les hauts-parleurs pour nous prévenir d'un quelconque changement de porte ou d'horaire... Et nous, pauvres petites provinciaux, qui n'étions jamais sortis de notre trou, nous n'avons pas pensé nous renseigner à l'accueil... Mais avouez qu'on ne nous a pas beaucoup aidés!
Nous avons enfin rejoint nos pénates, en voiture, sans aucun problème sur la route... Nous n'étions pas mécontents que tout cela se termine.
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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 14:54
Après nos péripéties du départ, nous avions bien mérités une semaine de tranquillité et de dépaysement... Et en effet, nous avons bien profité de notre séjour.
Certain(e)s vont me demander de décrire les lieux que nous avons visités. Mais je vous avoue que je ne suis pas allée en Haute Garonne pour faire du tourisme, mais bel et bien pour profiter de la compagnie de ma famille: Mon parrain Georges, ma tante Isabelle, ainsi que mes cousines Patricia et Sylvie et leurs enfants... Ils nous ont reçus les bras grands ouverts, et c'est avec beaucoup de bonheur que je les ai retrouvés, après de longues années de séparation... Je vous parlerai seulement et rapidement d'une escapade à Andorre, petite principauté qui se trouve sur le versant sud des Pyrénées Orientales, et qui se trouve quand même à 2h30 de route de chez mon parrain. C'est d'ailleurs lui qui nous y a emmenés, et je l'en remercie encore sincèrement.
Voici quelques photos du paysage...

          

       
         

Et voici l'intérieur d'une supérette....

  
     C'est une infime partie des rayons "cigarettes"... Je crois que je n'avais jamais vu autant de cigarettes de ma vie...







De même pour les rayons "alcools" en tous genre...

Chez nous, dans le Nord-Pas de Calais, beaucoup vont chercher leurs cigarettes et alcools forts en Belgique, puisque c'est beaucoup moins cher... Mais il ne faut pas en prendre trop, sinon, c'est confisqué à la douane!!
Et bien, en Haute Garonne, et départements voisins, les gens vont en Andorre pour la même raison...

Voilà, je ne vous raconterai pas les détails de notre séjour, somme toute, banals pour vous. Je ne voudrais pas vous ennuyer avec mes histoires de famille .
Mais je vous raconterai prochainement le retour qui n'est pas "piqué des vers"...  Comme on dit chez moi.                                  
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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 23:10
Je tenais à revenir sur un détail de mon aventure estivale...
Un petit détail qui ne change en rien mon histoire, mais qui compte beaucoup pour moi...
En effet, je vous ai dit que Cédric, mon fils aîné, nous avait offert le voyage, mais en fait, ce que je n'avais pas compris, c'est que c'est Olivier, mon second fils, qui a suggéré à son frère, très discrètement, de nous payer les billets... Et si c'est Cédric qui a payé avec sa carte bancaire, Olivier a, par la suite, remboursé son frère de la moitié de la somme... L'émotion du moment m'a sans doute empêchée de voir ce détail.... Mais il faut rendre à César ce qui lui appartient, n'est-ce pas? D'autant plus qu'Olivier n'a pas les mêmes ressources que son frère. Grâce à eux, j'ai passé une formidable semaine auprès de ma tante et de mon parrain.
N'est-ce pas merveilleux d'avoir deux fils aussi gentils avec leurs parents?
Je les adore mes garçons, et je suis très fière d'eux, et de ce qu'ils sont devenus.
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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 23:00
Et voilà, disais-je, que je me mets à pleurer comme une madeleine...
Il est 13h15, nous devrions être dans l'avion! Au lieu de ça, nous quittons l'aéroport, et nous décidons de manger vite fait dans une petite brasserie qu'Olivier fréquente tous les midis, car pas trop éloignée de son boulot...
A 14 heures, nous disons au revoir à Olivier, et je le remercie pour le repas, tout en l'embrassant très fort sur les deux joues.
Puis, nous reprenons la route en sens inverse. Rien à signaler, si ce n'est que Cédric s'énerve un peu sur les "glandus" qui n'avancent pas. Je vous avoue que j'étais un peu barbouillée... Sans doute le stress, et aussi les accélérations fulgurantes que Cédric exécutait avec beaucoup de maîtrise, mais de plus en plus énervé...
De retour à la maison à 15h15, j'ai juste le temps de prendre mon portefeuille, de vérifier que ma carte d'identité est bien à l'intérieur... C'est bon! Je remonte en voiture... Bernard et Cédric me demandent de leur montrer ma carte, pour se rassurer... Je les comprends, et la leur montre bien volontiers...
Et nous redémarrons pour la troisième fois... Tout se passe bien, et je ne suis presque plus barbouillée...
16h45, nous arrivons à l'aéroport, et c'est reparti... Nous faisons enregistrer nos bagages. L'hôtesse nous reconnaît et nous demande si nous avons pu nous faire rembourser... Après une brève explication, nous nous dirigeons vers la porte d'embarquement. Nous embrassons Cédric et le remercions encore pour son merveilleux cadeau.
Un dernier signe de la main, pour lui dire au revoir, puis, on se fait fouiller en bonne et due forme... Rien à signaler. Il ne nous reste plus qu'à attendre à la porte n°5, l'arrivée de notre avion, le départ étant prévu à 18 heures.
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 22:42
Lundi 20 juillet 2009, départ du Pas de Calais, ce matin, le temps est au beau fixe.
Il est 10h30; Cédric, mon fils aîné, nous emmène en voiture, jusque chez Olivier, mon deuxième fils qui habite dans le Nord, et qui a l'expérience des voyages en avion, de par son métier. Ainsi, Bernard et moi pourrons embrasser nos deux fils avant de décoller... On ne sait jamais, si nous ne devions jamais revenir... (Je plaisante, à aucun moment je n'ai craint l'accident d'avion. Si il fallait penser à ça à chaque fois qu'on part en voyage, on n'oserait plus aller nulle part!)
Bernard, à l'avant, discute tranquillement avec Cédric. Et moi, j'écris... Je ne veux rien oublier de mon voyage. Alors, je prends des notes au fur et à mesure, et puis, ça m'occupe.


12 heures, nous arrivons au lieu de travail d'Olivier. De là, nous partons directement à l'aéroport de Lesquin. Nous sommes dans les temps, il est 12h30, et nous avons jusqu'à 12h50 pour faire enregistrer nos bagages.
Je commence sérieusement à ressentir l'excitation "d'une première fois"... Je vous rappelle que c'est mon baptême de l'air, et je suis heureuse comme une gamine qui va faire un tour de manège; Un de ces manèges qui vous procure des sensations fortes, (décollage à la verticale, vitesse, suspension dans les airs, tête à l'envers, etc...); Sauf qu'en général, mon estomac ne résiste pas longtemps à ces mauvais traitements, alors, je préfère ne pas penser à cet aspect des choses, et j'attends simplement d'être là haut.
Nous arrivons à l'enregistrement des bagages. L'hôtesse nous demande nos billets et nos cartes d'identité... Je sors les billets de mon sac, Bernard présente sa carte d'identité, et moi.... Et moi.... Mais où est donc cette foutue carte d'identité? Je sens le stress qui monte... Une voix intérieure me dis de me calmer...
"Réfléchis ma grande... Où ranges-tu ta carte d'identité d'habitude?..."
Je me concentre... Ma carte, je la range avec mon permis de conduire, dans mon portefeuille!
Et bien voilà, pas la peine de paniquer.... Oui, mais voilà, mon portefeuille, il est dans ma voiture, à la maison!
Catastrophe! L'hôtesse me dit: "Vous n'avez pas une autre pièce d'identité, avec votre photo? Même un permis de pêche, ou une carte de club, du moment qu'il y a votre photo, ça irait!"...
Non, j'ai beau fouiller et refouiller dans mon sac, rien!... Là, je me sens pitoyable... Je viens de jeter par la fenêtre 280€... Parce que le comble, c'est que pour économiser quelques sous, je n'ai pas pris l'assurance pour me faire rembourser, au cas où!...
Les garçons, étant restés avec nous, jusqu'au bout, nous poussent vers un autre guichet, pour voir si il n'y aurait pas moyen de prendre un autre avion, ou de nous faire rembourser quand même... Et non, rien à faire... Je m'en doutais... Mon aîné ne se démonte pas!
"Combien coûteraient de nouveaux billets pour partir aujourd'hui?" Demande-t-il à l'hôtesse d'accueil... Celle-ci pianote sur son clavier d'ordinateur, et nous sort; "420€ pour l'aller et le retour".
"Laisse tomber, ce n'est plus dans nos moyens", lui dis-je.
"420€ + les 280€ que je viens de perdre à cause de mon étourderie!... On n'a plus qu'à retourner à la maison, les oreilles basses et la queue entre les jambes".
J'étais entrain de leur demander pardon à tous les trois, et voilà que Cédric nous dit: "Non non, pas question, vous allez y aller à Toulouse! Je vous paye vos billets, on retourne chez nous pour récupérer ta carte, et on revient ici à l'heure, pour que vous preniez le vol du soir!"
Nous avons protesté, bien-sûr, mais il avait pris sa décision: "Avec tout ce que vous avez fait pour moi, toutes ces années, c'est à mon tour de vous faire plaisir".
Et voilà qu'il achète les billets, et voilà que je me mets à pleurer comme une madeleine...

___________LA SUITE DEMAIN, SI VOUS LE VOULEZ BIEN! ___________
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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 23:02
Voici un poème de mon adolescence, que je réédite...



Rêve déçu.

Cette nuit j'ai rêvé.
Doucement je volais.
J'ai flotté dans les airs
Toute la nuit entière.
Je me suis réveillée
Loin de mon oreiller:
Mon corps comme une pierre,
était tombé par terre.




Je crois bien que c'est le plus petit que j'ai jamais écrit...

BR =72



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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 00:56
Voici un petit acrostiche pour un merveilleux souvenir d'enfance...


            Giroflée de mon coeur, qui berça mon enfance,
Innondant le jardin de ton parfum sucré,
              Reste à mon esprit comme un heureux souvenir,
               Offre, comme un cadeau, tes subtiles fragrances,
        Force mes pensées à flâner, ma romantique,
         Lumineuse beauté aux couleurs enflammées,
      Exhale tes effluves, sans savoir mon plaisir,
            Eternelle douceur pour mon coeur nostalgique.

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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 16:43
                                                                                                      
Avec le temps qu'il a fait, nous aurions pu visiter des musées, des églises, allez-vous me dire... Je sais bien, ça m'aurait bien plu, mais c'était sans compter sur Bernard... En effet, il ne comprend pas pourquoi il faudrait payer pour regarder des vieux objets, des tableaux ou des animaux empaillés... Et puis, les églises, c'est pas son truc... Lui, ce qu'il voulait, c'est prendre l'air... Et là, c'était compromis... Nous n'allions pas non plus rester cloîtrés dans neuf mètres carrés toute la journée... Alors, quand il a décrété qu'on repartirait un jour plus tôt, je n'ai pas chercher à comprendre, ni à discuter. Ça aurait été de toute façon peine perdue...                                                          

                                                                                                      
Je ne voulais pas non plus entacher sa bonne
humeur... C'était déjà pas mal qu'on soit arrivés
jusque là... Mais il avait l'impression de perdre son temps... Il faut vous dire que c'est un homme très actif. Sa devise c'est: "boulot, boulot et boulot". Il n'a jamais le temps... Je lui dis souvent qu'il prendra bien le temps de mourir... Bref, quand on regardait la météo à la télé, on voyait qu'il faisait meilleur dans le Pas de Calais qu'en Alsace.... Et ça le rongeait d'être là à ne rien faire...


         
         
           


Je  me suis donc résignée, il faut dire que j'ai l'habitude, après vingt-huit ans de mariage... Plus rien ne m'étonne venant de lui... Bref, vendredi matin, nous avons pris nos clics et nos claques, et nous avons fait le chemin à l'envers, toujours accompagnés par la pluie... Et je me mis à photographier, une dernière fois, les maisons au bord de la route, qui nous offraient une gamme diversifiée de couleurs, digne d'un arc-en-ciel: bleu ciel, bleu turquoise, vert clair, vert émeraude, jaune pâle jaune d'or, rose et même mauve... Et malgré la grisaille du temps, la route fut égayée par ces multiples taches de couleur.


                                                                                         

Ce n'est qu'arrivés dans le Nord-Pas de Calais,que nous pûmes enfin apprécier le bleu du ciel... Bien sûr, il y avait des nuages, mais il y avait aussi le soleil, et cela conforta Bernard dans la décision qu'il avait prise de rentrer un jour plus tôt...

AU FAIT, QUI A DIT QUE CHEZ LES CH'TI-MIS, IL PLEUVAIT TOUJOURS?...

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 15:56


Le lendemain de notre arrivée, au lieu de nous lamenter sur notre sort, nous avons pris notre courage à deux mains, moi mon parka à capuche, Bernard un parapluie, et nous sommes allés visiter une jolie petite ville typique de l'Alsace: "Kaysersberg"... Certains diraient: "Un véritable piège à touristes"... Mais nous avons pris plaisir à nous promener dans cette petite ville charmante, aux rues pavées, aux maisons colorées, et dont les habitants sont très accueillants. Cette première photo fut prise dans la voiture, vous pouvez constater la présence de la pluie...

Admirez ces maisons à plusieurs étages, hautes en couleurs, à l'architecture incroyable... Les murs des magasins sont très décorés, les pavés des rues sont rouges, et le ciel est tellement chargé de nuages, qu'il parait blanc sur les photos...








         
                 Voici quelques spécialités gourmandes et sucrées de l'Alsace: "le kouglof" ou "kugelhof", à gauche, qui est une brioche aux raisins secs, et le pain d'épice, à droite, dont les formes sont variées, qui sont des pâtisseries à base de miel et d'épices. Très appétissant tout ça, et aussi très joli à regarder... 

Après avoir arpenté de long en large cette magnifique ville, malgré la pluie qui nous a trempés jusqu'aux os, après avoir léché les vitrines les unes après les autres, après avoir constaté que deux magasins sur trois étaient des magasins de vin, (Alsace oblige...), nous avons décidé de nous restaurer et de nous réchauffer dans un tout petit restaurant, qui ne possédait que quatre ou cinq petites tables. Vu le mauvais temps persistant, nous étions les seuls clients, et nous nous sommes régalés tous les deux d'une excellente choucroute garnie. C'est normal, quant à découvrir une région, autant goûter à ses spécialités. Et nous ne l'avons pas regretté, cette choucroute fût un régal, et était vraiment très garnie. En attendant d'être servis, nous avons fait causette avec la patronne, et nous avons surtout parlé du temps... (Forcément).  A la fin du repas, alors qu'elle débarrassait notre table, cette dernière fit tomber un couteau, et moi de lui dire, en souriant: "ha, vous allez avoir de la visite!"... Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'elle ne connaissait pas cette expression? Et quelle ne fut pas sa surprise de constater , dix minutes plus tard, la visite d'un ami qu'elle n'attendait pas... Elle se mit à rire, et moi je ne pensais pas que cette petite superstition n'était connue que chez moi...
Alors, mes amis blogueurs, si vous lisez cette petite visite guidée, laissez-moi un commentaire pour me dire de quelle région vous êtes, et si vous connaissez cette superstition: "Faire tomber un couteau, amène une visite dans la journée." Il y a même une suite qui dit: "si vous ne voulez pas avoir de visite dans la journée, pour une raison ou pour une autre, alors, marchez sur la queue du couteau avant de le ramasser, ça rompra le sort." 















Nous avons constaté une jolie coutume à "Kayserberg". Apparemment, les gens décorent les fenêtres du premier étage de leur maison, à l'occasion de Pâques... Fleurs et lapins ornent joliment les facades colorées et leur donnent un air de fête...
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Présentation

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  • Babeth
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant  à  la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant à la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...