3 janvier 2008
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14:37
Moi, j'ai le coeur en bandoulière
mon amie Anne est partie hier.
Apparue un matin d'hiver,
elle égaya mon univers.
Parachutée, comme les autres,
on la mit vite dans le bain,
et comme elle n'était pas sotte,
elle comprit vite le turbin.
Ca n'était pas très compliqué:
Tenir un chiffon, un balai,
rester discrète et travailler,
garder le sourire et "crincher".
Aujourd'hui, j'ai du vague à l'âme
car est partie mon amie Anne.
Et mon coeur n'est plus à l'ouvrage
dans le train-train du nettoyage.
Hier, ils avaient besoin d'elle,
ce soir, ils lui coupent les ailes.
Ils l'ont pressée comme un citron,
puis ils ont tourné les talons.
Et si mon corps parait présent,
mon esprit vit un enterr'ment,
car cette fille parachutée
devint pour moi, une amie vraie.
Moi, je porte son étendard,
fait de blanc, de rouge et de noir.
Mais aujourd'hui il est en berne,
et mes yeux bleus, de noir se cernent.
Elle dut signer plusieurs contrats
pour pouvoir rester avec moi.
Chaque fois, cette incertitude
lui réveillait son amertume
de ne pouvoir signer un vrai
contrat d'embauche: Un CDI.
"Madam', nous sommes désolés,
mais ça se termin' aujourd'hui.
Vous nous avez rendu service,
mais votre temps, ici, s'arrête.
La lun' ne vous fut pas promise,
et puis, les lois sont ainsi faites."
Mais, ils font bien ce qui leur plait:
Car pour un autre, très fainéant,
la loi, ils surent contourner
pour le prendr' définitiv'ment.
Biensûr, ell' reste mon amie,
biensûr, je pourrai la revoir,
mais son avenir reste noir...
J'aurais voulu qu'il lui sourit,
qu'elle ait la chance comme moi
de voir la fin de ses tracas,
qu'ell'puisse offrir à son enfant
une vie rose, éternell'ment.
Mon amie Anne, compte sur moi,
mon coeur chagrin est tout à toi,
et si tu as besoin de moi,
compte sur moi, je serais là.
mon amie Anne est partie hier.
Apparue un matin d'hiver,
elle égaya mon univers.
Parachutée, comme les autres,
on la mit vite dans le bain,
et comme elle n'était pas sotte,
elle comprit vite le turbin.
Ca n'était pas très compliqué:
Tenir un chiffon, un balai,
rester discrète et travailler,
garder le sourire et "crincher".
Aujourd'hui, j'ai du vague à l'âme
car est partie mon amie Anne.
Et mon coeur n'est plus à l'ouvrage
dans le train-train du nettoyage.
Hier, ils avaient besoin d'elle,
ce soir, ils lui coupent les ailes.
Ils l'ont pressée comme un citron,
puis ils ont tourné les talons.
Et si mon corps parait présent,
mon esprit vit un enterr'ment,
car cette fille parachutée
devint pour moi, une amie vraie.
Moi, je porte son étendard,
fait de blanc, de rouge et de noir.
Mais aujourd'hui il est en berne,
et mes yeux bleus, de noir se cernent.
Elle dut signer plusieurs contrats
pour pouvoir rester avec moi.
Chaque fois, cette incertitude
lui réveillait son amertume
de ne pouvoir signer un vrai
contrat d'embauche: Un CDI.
"Madam', nous sommes désolés,
mais ça se termin' aujourd'hui.
Vous nous avez rendu service,
mais votre temps, ici, s'arrête.
La lun' ne vous fut pas promise,
et puis, les lois sont ainsi faites."
Mais, ils font bien ce qui leur plait:
Car pour un autre, très fainéant,
la loi, ils surent contourner
pour le prendr' définitiv'ment.
Biensûr, ell' reste mon amie,
biensûr, je pourrai la revoir,
mais son avenir reste noir...
J'aurais voulu qu'il lui sourit,
qu'elle ait la chance comme moi
de voir la fin de ses tracas,
qu'ell'puisse offrir à son enfant
une vie rose, éternell'ment.
Mon amie Anne, compte sur moi,
mon coeur chagrin est tout à toi,
et si tu as besoin de moi,
compte sur moi, je serais là.